
Ca y est ça sent l’hiver, ça caille et y’a pas de train le week-end à cause des travaux sur les voies. Et tout fout le camp dans l’écoute de la musique, plus d’écouteurs filaires, plus de prise mini-jack dans les téléphones, des adaptateurs qui tiennent deux jours, plus d’espace de stockage et le streaming qui fait écouter des albums sans qu’ils s’impriment. Vous savez vous, pourquoi Spotify c’est pourri comme ça ? Pourquoi les albums glissent entre les doigts ? C’est comme les livres qu’on s’approprie jamais vraiment quand ils sont lus sur liseuse. Cette semaine c’était les bonnes résolutions de novembre. Chercher du bluetooth de qualité, recommencer à télécharger malgré mes pauvres giga d’espace restant, passer du temps à écouter/classer/faire des playlists parce que ça faisait anormalement longtemps que ça n’avait pas eu lieu. Et comme ça, ça réveille, ça permet de marcher jusqu’à la prochaine gare emballée dans son écharpe en se disant « putain cet album putain cet album putain cet album ». (Celui d’Oi Boys). Les coups de butoir et la mélancolie c’est des produits de saison et ça valait bien un mix, avec du shoegaze, des trucs en français et de l’électronique des années 90. Et j’ai fait un ptit collage aussi.
Tracklist :
Leoni Leoni – If there is magic it is made in your womb
Mansfield.TYA feat Odezenne – Une danse de mauvais goût
The Radio Dept. – The City Limit
Daniel Avery – A Life That Is Your Own
Okihide – Blue
Trembling Blue Stars – The Rainbow
Insides – Walking in Straight Lines
Durutti Column – Dance I
Fruit Express – Harlan County Line
Beach House – Master of None
Sufjan Stevens & Angelo De Augustine – The Pillar Of Souls
Oi Boys – Mourir accompagné de rien